Exodes 33 V 19 « L'Éternel répondit : Je ferai
passer devant toi toute ma bonté, et je proclamerai devant toi le nom de l'Éternel ; je fais grâce à qui je fais grâce, et miséricorde à qui je fais miséricorde. » . A la lecture de ce passage, les questions que l’on pourrai se poser sont les suivantes : père comment pourrai-je obtenir ta miséricorde ?
GRACE DE DIEU
Que dirons-nous donc d’Abraham, notre ancêtre selon la chair ?2 Si Abraham tint sa justice des oeuvres, il a de quoi se glorifier. Mais non au regard de Dieu !3 Que dit en effet l’Ecriture ? Abraham crut à Dieu, et ce lui fut compté comme justice.4 A qui fournit un travail on ne compte pas le salaire à titre gracieux : c’est un dû ;5 mais à qui, au lieu de travailler, croit en celui qui justifie l’impie, on compte sa foi comme justice.6 Exactement comme David proclame heureux l’homme à qui Dieu attribue la justice indépendamment des oeuvres :7 Heureux ceux dont les offenses ont été remises, et les péchés couverts.8 Heureux l’homme à qui le Seigneur n’impute aucun péché.9 Cette déclaration de bonheur s’adresse-t-elle donc aux circoncis ou bien également aux incirconcis ? Nous disons, en effet, que la foi d’Abraham lui fut comptée comme justice.10 Comment donc fut-elle comptée ? Quand il était circoncis ou avant qu’il le fût ? Non pas après, mais avant ;11 et il reçut le signe de la circoncision comme sceau de la justice de la foi qu’il possédait quand il était incirconcis ; ainsi devint-il à la fois le père de tous ceux qui croiraient sans avoir la circoncision, pour que la justice leur fût également comptée,12 et le père des circoncis, qui ne se contentent pas d’être circoncis, mais marchent sur les traces de la foi qu’avant la circoncision eut notre père Abraham.13 De fait ce n’est point par l’intermédiaire d’une loi qu’agit la promesse faite à Abraham ou à sa descendance de recevoir le monde en héritage, mais par le moyen de la justice de la foi.14 Car si l’héritage appartient à ceux qui relèvent de la Loi, la foi est sans objet, et la promesse sans valeur ;15 la Loi en effet produit la colère, tandis qu’en l’absence de loi il n’y a pas non plus de transgression.16 Aussi dépend-il de la foi, afin d’être don gracieux, et qu’ainsi la promesse soit assurée à toute la descendance, qui se réclame non de la Loi seulement, mais encore de la foi d’Abraham, notre père à tous,17 comme il est écrit : Je t’ai établi père d’une multitude de peuples — notre père devant Celui auquel il a cru, le Dieu qui donne la vie aux morts et appelle le néant à l’existence.18 Espérant contre toute espérance, il crut et devint ainsi père d’une multitude de peuples, selon qu’il fut dit : Telle sera ta descendance.19 C’est d’une foi sans défaillance qu’il considéra son corps déjà mort — il avait quelque cent ans — et le sein de Sara, mort également ;20 appuyé sur la promesse de Dieu, sans hésitation ni incrédulité, mais avec une foi puissante, il rendit gloire à Dieu,21 certain que tout ce que Dieu a promis, il est assez puissant ensuite pour l’accomplir.22 Voilà pourquoi ce lui fut compté comme justice.23 Or quand l’Ecriture dit que sa foi lui fut comptée, ce n’est point pour lui seul ; elle nous visait également,24 nous à qui la foi doit être comptée, nous qui croyons en celui qui ressuscita d’entre les morts Jésus notre Seigneur,25 livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification.
Et quand ils eurent accompli tout ce qui était conforme à la Loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville.40 Cependant l’enfant grandissait, se fortifiait et se remplissait de sagesse. Et la grâce de Dieu était sur lui.41 Ses parents se rendaient chaque année à Jérusalem pour la fête de la Pâque.42 Et lorsqu’il eut douze ans, ils y montèrent, comme c’était la coutume pour la fête.43 Une fois les jours écoulés, alors qu’ils s’en retournaient, l’enfant Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents.44 Le croyant dans la caravane, ils firent une journée de chemin, puis ils se mirent à le rechercher parmi leurs parents et connaissances.45 Ne l’ayant pas trouvé, ils revinrent, toujours à sa recherche, à Jérusalem.46 Et il advint, au bout de trois jours, qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant ;47 et tous ceux qui l’entendaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses.48 A sa vue, ils furent saisis d’émotion, et sa mère lui dit : “Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois ! ton père et moi, nous te cherchons, angoissés.”49 Et il leur dit : “Pourquoi donc me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? “50 Mais eux ne comprirent pas la parole qu’il venait de leur dire.51 Il redescendit alors avec eux et revint à Nazareth ; et il leur était soumis. Et sa mère gardait fidèlement toutes ces choses en son coeur.52 Quant à Jésus, il croissait en sagesse, en taille et en grâce devant Dieu et devant les hommes.
“Je suis la vigne véritable et mon Père est le vigneron.2 Tout sarment en moi qui ne porte pas de fruit, il l’enlève, et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, pour qu’il porte encore plus de fruit.3 Déjà vous êtes purs grâce à la parole que je vous ai fait entendre.4 Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s’il ne demeure pas sur la vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.5 Je suis la vigne ; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car hors de moi vous ne pouvez rien faire.6 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il se dessèche ; on les ramasse et on les jette au feu et ils brûlent.7 Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et vous l’aurez.8 C’est la gloire de mon Père que vous portiez beaucoup de fruit et deveniez mes disciples.
Le dernier jour de la fête, le grand jour, Jésus, debout, s’écria : “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive,38 celui qui croit en moi ! ” selon le mot de l’Ecriture : De son sein couleront des fleuves d’eau vive.39 Il parlait de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui avaient cru en lui ; car il n’y avait pas encore d’Esprit, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.
Jean lui rend témoignage et il clame : “C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi, le voilà passé devant moi, parce qu’avant moi il était. Oui, de sa plénitude nous avons tous reçu, et grâce pour grâce.17 Car la Loi fut donnée par Moïse ; la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.18 Nul n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est tourné vers le sein du Père, lui, l’a fait connaître.
Et le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
JESUS SE REVELE A TOI PAR TA FOI EN LUI